Notre projet de crêperie en Colombie débutera à Bogota… Nous avons réservé un airbnb situé dans un quartier résidentiel, choisi non pas pour les attraits touristiques mais pour sa proximité avec la Chambre de Commerce Franco-Colombienne et France Delicia. Cette entreprise franco-colombienne fournit les boulangeries et crêperies en farine de sarrasin. On rencontrera Gilles, un colombien adopté par une française de Versailles qui à la sortie de son école de commerce part à la conquête de ses origines et décide pour quelques temps de s’y installer. Constatant la difficulté de certains restaurateurs français de se fournir en sarrasin notamment, il crée « France Delicia« …Il va même plus loin en se lançant dans la fabrication des fameuses Billigs sur place en Colombie suivant le même procédé de fabrication que Krampouz…bref, un petit gars qui a de l’ambition !!
Rencontre de Gilles
On déjeune avec lui, il nous donne de multiples conseils, nous explique que le sarrasin plait, mais qu’il y a un gros travail de communication à mener, car un certain « crêpes & waffles » inonde le marché colombien de crêpes 100% colombiennes ! C’est à dire des crêpes de froment noyées sous différentes sauces ou soupes et qui sont éventuellement laissées de côté en fin de repas. Bref, dans la tête du colombien, la crêpe ne semble pas être un repas à part entière, mais plutôt un accompagnement. Car ici on mange beaucoup, énormément… Les portions sont énormes et ils mangent bien souvent la même chose et ça ne les dérange absolument pas !
On trouve dans beaucoup de restaurants des déjeuners à 8.000 C.O.P. soit 2€50 avec soupe et boisson…On ne peut donc pas rivaliser, ça, on le savait déjà !
Notre cible est plus dirigée vers des touristes étrangers qui en ont marre de manger la même chose, ainsi que la classe supérieure qui a l’occasion de voyager et qui est curieuse d’autres gastronomies. Il faut savoir que la fréquentation touristique augmente d’environ 30% chaque année. Ce pays est très prometteur, depuis les 1ers accords de paix signés il y a une dizaine d’années.
On est donc super optimistes ! Notre RDV avec Andrea de la CCI Française nous encourage dans ce sens, en nous conseillant par contre de cibler des endroits en devenir qui ne sont pas encore trop touristiques.
Crêpes & waffles = crêperie ?
Puis le nom de « crêpes & waffles » revient à nouveau ! Ce concurrent tient une place particulière dans le cœur des colombiens. Présents dans + de 8 pays d’Amérique latine, il compte 77 restaurants, rien qu’en Colombie ! « Success story » incroyable… Un jeune couple de Medellin crée cet enseigne comme étude de cas dans le cadre de leurs études. Ils la mettent en application dans un quartier pauvre de Medellin et se rendent compte que ça plait. Même si l’histoire dit qu’une dame française ayant trouvé leur crêpe immangeable alla dans la cuisine voir leur façon de faire et leur changea la recette. 30 ans plus tard, leurs enfants se retrouvent à la tête d’un empire ! La cerise sur le gâteau, c’est qu’ils n’emploient que des femmes en situation difficile…bref, on ne peut que les aimer !
Même si notre concept n’a rien à voir avec cette chaine, on souhaite mettre en avant le côté français et les origines de la crêpe bretonne.
On visitera « Industrial Taylor« , le revendeur des billigs Krampouz à Bogota, spécialisé dans le matériel pour les restaurants…On s’y voit déjà !!
Direction les Caraïbes…
Notre prochaine destination sera Santa Marta sur la côte Caribéenne, où un couple de St malo vend le fond de commerce de leur crêperie, car ils ont une opportunité de job sur Bogota.
Après plusieurs échanges par mail on se rend sur place pour un retour d’expérience, pour échanger avec eux même si, Santa Marta, à priori ne fait pas partie de nos destinations pré-sélectionnées.
Et là, 1ère déception, ils sont déjà installés à Bogota et ont mis une jeune gérante colombienne à leur place. On aura donc pas l’occasion d’échanger avec eux. Pas grand monde dans la crêperie, qui est située dans la rue de la soif, où beaucoup sur internet se plaignent du bruit.
On en profitera pour visiter Palomino et Minca, destinations en vogue, mais trop baba cool pour nous !
On aura plaisir à partager une soirée-crêpes avec Javier et Carole rencontrées 1 an auparavant. Ils sont super émus de nous revoir, et sont conquis pas les crêpes, car ils n’en avaient jamais gouté de cette manière, beurre-sucre-citron, tout simplement !
Ils se lancent dans un brainstorming de tous les lieux géographiques qui ont un intérêt à leurs yeux en Colombie, pour ce type de projet. Et la région du café semble la plus appropriée !
Direction « Cartagena de Indias »
On continue notre chemin vers Carthagène, comme prévu, qui elle, a un gros potentiel. Puisque c’est la ville la plus visitée de Colombie, qu’elle est absolument magnifique, et qu’il y a énormément de touristes étrangers avec un gros pouvoir d’achat.
On séjourne à nouveau dans un quartier résidentiel, chez des colombiens pour s’immerger au maximum et pouvoir échanger avec eux et ainsi enrichir notre étude de marché.
On passe les différents quartiers au peigne fin, du centre historique, à la manga, quartier résidentiel, en passant par Getsemani, plus populaire, pour comprendre comment fonctionne cette ville. Les loyers y sont bien évidemment très chers.
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Il faut compter entre 1500 et 2500€ par mois pour un petit local sans prétention. Si la crêpe se vend à un prix plus élevé, ça peut le faire…mais c’est un entretien téléphonique avec une ancienne crêpière de Carthagène qui nous éclairera sur plusieurs aspects : 80% des locaux sont pauvres et les 20% restants ont les moyens et veulent que ça se sache…c’est donc dans des restos chics qu’ils aiment sortir.
Concernant les touristes, la concurrence est féroce ! C’est d’ailleurs impressionnant le nombre de petits restos qui ont ouverts dans le quartier de Getsemani. On s’y balade aux heures du déjeuner et diner…et les serveurs sont tous sur leur portable car les salles sont vides !? Ok, on est dans le mois le plus bas, le chiffre d ‘affaires de l’année se fait que quelques mois…mais on fait quoi le reste de l’année ? On se tourne les pouces et on stresse de n’avoir personne…très peu pour nous !!!
Crêperie dans la région du café ?!
On décide donc de se diriger vers la région du café, autour de Pereira.
Les paysages sont magnifiques, mais les villages touristiques comme Salento ou Filandia, sont très petits…trop petits pour nous !
On a bien trouvé un petit café-bar avec une vue de folie pour un loyer ne dépassant pas les 200€. Les crêpes seraient parfaites dans ce genre d’endroit…mais les visiteurs y viennent principalement le week-end…on fait quoi pendant la semaine ?!
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Ca commence à nous miner, car on ne trouve pas ce qu’on veut et on commence à se dire que la Colombie n’a peut-être pas la petite ville de taille moyenne qui accueille des touristes toute l’année. Ce sont soit des pueblos, soit des villes de + de 200 000 habitants !
Que fait-on ?! Il y a bien la région de Boyaca dont tout le monde nous parle mais elle se situe sur une des 3 cordillères qui traversent le pays, en altitude il fait donc froid ! Et ça c’est pas négociable !! On n’emménage pas en Colombie pour cailler !!!
Cali, capitale mondiale de la Salsa…
On va donc jusqu’au bout de notre idée, espérant un déclic et on part sur Cali, la capitale mondiale de la salsa, à la rencontre de Laurence et Sébastien, un couple franco-colombien qui ont franchit le cap comme nous il y a 4 ans. Ils ont ouvert la crêperie « Biscuit ». on sera hébergés chez Eduardo et Maria, un couple de retraités qui vivent dans une magnifique maison où coule une petite rivière et où il fait bon vivre.
On est en plein cœur du quartier « San Antonio », prisé des touristes, mais ils se font rares. La ville a mauvaise réputation puisqu’elle fait partie des villes les plus dangereuses au monde. Pourtant on s’y balade et on se sent bien. On arrive le samedi soir et malheureusement ici les restos sont fermé le dimanche et lundi…rien que ça!!!
On profitera du week-end pour aller pratiquer nos quelques pas de salsa, puis on déjeunera finalement avec Laurence et Sébastien le mardi midi. Sara, une française installée ici depuis 10 se joint à nous. On passe un super moment à écouter les histoires des uns et des autres. Surtout les anecdotes et conseils du jeune couple de crêpiers ! Car il y en a !!! Une parmi plusieurs qui nous aura fait rire : son aide en cuisine qui, au moment du service, décide de vider une bouteille de vin rouge dans la marmite du bourguignon! Elle estimait qu’il n’y avait pas assez de sauce!!!
Bref, on sent qu’il y a du vécu…et que la mayonnaise est retombée !
C’est en tant que colombien ayant vécu 10 ans en France, qu’il nous confirme : « que les colombiens ne voient que par le riz et les haricots rouges ! Qu’ils s’en fichent complètement de gouter de nouveaux trucs…qu’ils veulent juste se remplir le ventre…pour pas cher ! »
Triste réalité…qui ne fait que confirmer ce qu’on ressentait déjà depuis quelques jours. Ce ne sera pas en Colombie qu’on ouvrira la crêperie de nos rêves !! Même si ce peuple nous a bouleversé !!! Nous avons tant à apprendre d’eux… On aurait tellement voulu…
…direction le Portugal !
Après une réflexion entamée au cours de notre tour du monde, on décide de se « rabattre » sur le Portugal ! Pourquoi le Portugal ?!
Parce qu’il y a beaucoup de retraités européens qui y séjournent,
que la météo y est clémente,
que les conditions financières y sont plus intéressantes qu’en France,
qu’on se rapproche de la famille et des amis,
que beaucoup de portugais parlent français, connaissent la France et peut-être même les crêpes bretonnes !
Qu’ils sont gourmands…
et que d’apprendre le portugais dans ces conditions pourrait être un tremplin pour le Brésil !?!
Bref, on veut se rendre sur place et voir si ce pays nous plait…On se retrouve donc à égalité avec Christian…on télécharge babbel sur nos portables et, à nous le portugais !!
On doit avouer, qu’on est arrivés en Amérique du Sud, avec quelques aprioris. Après avoir lu 2-3 anecdotes de voyageurs qui se font voler leur appareil photo, piquer leur carte bancaire, leur sac à dos dans les bus…Bref, on s’était préparés mentalement pour avoir quelques déconvenues !!
En démarrant avec la Colombie, on était sur nos gardes, à Bogota, à Medellin…puis ça s’est très vite dissipé vu l’état d’esprit des colombiens, et de leur bienveillance à notre égard !
5 mois plus tard … absolument aucune anecdote à vous raconter sur l’insécurité dans ce continent. On a eu beaucoup de chance peut-être…
En démarrant avec la Colombie, on a directement été plongé dans l’ambiance latine : musique, danse, chanson, câlins, sourires, chaleur…bref la bonne humeur au quotidien ! La joie de vivre tout simplement !
C’était un super pays pour démarrer notre périple et nous mettre dans des conditions de confiance et d’ouverture vers les autres !
Puis le tour du monde est devenu réel quand on est allés à l’aéroport prendre un avion pour Lima et non pour Paris ! Yes, ça continue !
On sera agréablement surpris par Lima et surtout par la gastronomie péruvienne. Rien que d’en parler, on en rêve encore : les ceviches, la variété des desserts !!! La balance a d’ailleurs certainement commencé à pencher du mauvais côté à partir de ce moment-là !
On ne pouvait pas s’empêcher de comparer les péruviens avec les colombiens. Or la mentalité n’est pas la même ! On était donc un peu frustrés de ne pas pouvoir tchatcher comme on aime ! On a trouvé les péruviens sérieux…
Par contre, du fait de leurs racines incas, ils ont une culture et un passé très riche, qu’ils sont fiers de partager. Le Machu Picchu était un moment inoubliable et a été notre 1er « Wouaahhh » du voyage !
Le partage a continué lorsqu’on a retrouvé notre amie Claire, à Cuzco ! Un temps fort qui paraissait insolite. Se donner rendez-vous à l’autre bout de la planète pour découvrir ensemble la Bolivie sur 2 semaines bien sympathiques ! On passera notre 1ère frontière terrestre tous les 3 !
La communication avec les boliviens n’est pas facile ! Heureusement, Patricia, notre guide de rando à Sucre, et Roberto, notre chauffeur au Salar d’Uyuni nous ont donné une toute autre image de ce peuple plutôt réservé qui vit dans des conditions difficiles ! Hard life !
Le salar sera le 2ème waouhhh qui nous scotchera sur place et nous fera prendre conscience de la chance qu’on a de découvrir des lieux aussi magiques ! Grand, grand, grand moment !
Après avoir passé un mois et demi en altitude, on était pas mécontents de sortir les maillots et de boire notre 1ère caïpirinha sur la plage de Copacabana ! On se sentait en vacances plutôt qu’en voyage ! Même si on s’est pris quelques averses ! On était bluffés par la cool attitude des cariocas, très frustrés de ne pas parler portugais, car ça n’a vraiment rien à voir avec l’espagnol. Et avec eux, il y avait un potentiel pour tchatcher…dommage ! Gros craquage sur la ville de Rio, la nature en plein cœur de la ville, le culte du corps, des beaux et des belles à chaque coin de rue … On retrouve le plaisir des gens qui fredonnent des airs connus ou pas ! Là encore, on nous a beaucoup mis en garde, mais on a toujours fait de belles rencontres. La baie de Paraty restera aussi un très beau souvenir !
Puis, c’est avec une certaine appréhension qu’on prend la direction de l’Argentine. Beaucoup d’excitation, car c’est un pays attendu dans notre périple, mais pour lequel on a eu beaucoup de mauvais échos de voyageurs rencontrés sur notre chemin : « tout est cher ! Les argentins sont arrogants et racistes !! » Bref, on appréhendait ! Et bien là, gros gros gros coup de cœur d’Amérique du Sud…et oui, désolée les colombiens, on ne pensait pas pouvoir vous détrôner, mais les argentins ont vraiment un truc ! On a été conquis à tous les niveaux…paysages, gens, bouffe, vin, transport…et oui, on en voit certains qui disent « pourquoi ils ne partent pas s’installer là-bas alors ?! » Et bien c’est compliqué de vivre en argentine, car l’économie est super instable et tu peux te retrouver sans rien du jour au lendemain ! Un Vénézuela bis…c’est bien dommage, car sinon, ce pays avait tout pour nous plaire ! La météo devait être la pire de notre voyage, avec la Nouvelle-Zélande…plus on descendait, plus on nous disait « N’y allez pas !! ». Et c’est finalement sous un ciel bleu qu’on aura visité la Patagonie !
Excepté le fameux trek « Torres del Paine » (côté Chilien) qui restera une grosse déception car il ne sera pas accessible à cause de la météo. On a même poussé jusqu’à Ushuaia, qui n’avait à aucun moment été évoqué entre nous…et c’est finalement là qu’on aura fait les rencontres les plus marquantes. Ce sera notre plus grosse étape d’Amérique Latine. C’est à reculons qu’on partira au Chili. On sait maintenant pourquoi, car c’était la loose ! On était pas du tout au bon endroit. Il faut être au sud ou au nord du chili et la météo nous a empêchée d’y être. Heureusement, Valparaiso aura été une belle ville. L’ile de pâques aura été une belle surprise ! On était pas si enthousiaste d’y aller, mais les 36 heures passées là-bas, ont été passionnantes ! L’endroit est vraiment mystique et on sent vraiment qu’on est isolés et au bout du monde !
Bref, l’Amérique Latine, comme vous l’aurez compris aura été humainement incroyable !
Sur ce continent-là on vit au jour le jour et la retraite n’est pas du tout un sujet qui semble les préoccuper. Cette insouciance leur permet certainement de vivre plus intensément chaque jour qui passe, même si la vie est carrément plus difficile que chez nous pour la grande majorité d’entre eux ! On espère pouvoir y retourner pour pouvoir explorer un peu plus le Brésil et le sud de la Colombie…A suivre !
On y fera une petite escale de 36h avant de rejoindre la Polynésie. Nous atterrissons sur l’ile à midi, accueillis comme des chefs d’état en musique, dans une ambiance plutôt polynésienne que Chilienne.
A peine débarqués on nous demande de payer un droit d’entrée de 70€/personne, et en espèces s’il vous plait !!! Waouhhh !! (ca c’est le waouhh, j’suis dégouté!) On se doutait qu’il y a avait quelque chose à régler, même si on l’a finalement pas lu sur le net), mais on ne pensait pas que ça allait être aussi cher. En effet, le gouvernement chilien a fortement augmenté ses tarifs depuis quelques années.
Dès la sortie de l’aéroport, on se retrouve dans la rue principale de la ville. C’est la 1ère fois qu’on quitte un aéroport à pieds et qu’on se retrouve en moins d’1mn dans la rue principale d’Hangar Roa. Il n’y a que très peu de rues, mais impossible de le trouver notre hôtel ! Ce n’est qu’après une bonne demi-heure de marche qu’on arrivera enfin à notre bungalow et sa jolie terrasse avec vue sur le pacifique. On se fera un bon apéro grâce à la bouteille de rouge offerte par Willy. Et un bon petit déj…La vie quoi !!
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L’ile de Pâques, appelée officiellement Rapa Nui, est l’ile la plus isolée au monde, en plein Pacifique, elle se trouve à 3500kms des cotes chiliennes et à 4200km de la Polynésie. Et pourtant quelques 70 000 visiteurs par an, viennent découvrir ces mystérieuses statues en pierre, appelées « Moais ».
Il y a 7000 habitants sur cette ile où la température varie entre 16 et 28 degrés toute l’année. Elle est plus grande que ce à quoi on s’attendait ! (12kms X 23kms, elle a la forme quasi parfaite d’un triangle isocèle!!)
On décide de louer un scooter pour le lendemain, pour visiter les différents sites disséminés sur toute l’ile.
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On commencera par le cratère « Rano Kau » qui se situe pas loin d’Hanga Roa, la « ville » de l’ile, et qui a un cratère parfaitement rond d’environ 1km de diamètre. On était agréablement surpris en arrivant au sommet !
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Il faut dire qu’elles sont spectaculaires ! Le soir on a le droit à un très beau coucher de soleil, avec la découverte des 1ers Moais, plus imposants qu’on ne l’imaginait.
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La raison de ces statues et leur déplacement restent un mystère jamais vraiment élucidés par les chercheurs. Elles peuvent mesurer jusqu’à 9m de haut (80 tonnes pour les plus grosses) et ont (semble-t-il) été sculptées à même la roche, puis déplacées sur des rondins de bois !
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C’est impressionnant de savoir que la moitié de leur corps est enfouie dans le sol et d’imaginer la fabrication de ces énormes sculptures taillées à même la falaise et pour la plupart tournant le dos à l’océan.
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Après avoir longé la côte, on découvrira Tongakiri, les statues qui sont certainement les plus représentées et photographiées sur le net.
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Approcher ces statues au visage si fier et qui ont encore tant de secrets cachés rendent le site encore plus mystique qu’on imaginait! En tous cas on ne regrettera pas notre bref séjour au pays des Moais.
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L’océan est à certains endroits déchainés, ce qui rajoute encore plus de charme à cette ile du bout du monde, qui semble inaccessible par voie marine !
Et bien non ! Carrément pas…on se retrouve dans une ville fantôme, rien à y faire. Et la météo, il fait toujours gris ! Depuis que nous avons changé notre parcours à cause de la neige qui bloquait la frontière. On a tout faux !!
On devait faire le Nord chili, dont le désert d’Atacama. Finalement, on se retrouve au centre, où il n’y a rien d’exceptionnel à y voir. Le Chili est surtout réputé au Sud pour la cordillère australe et au nord pour le désert d’Atacama. Vu toutes les heures de bus qu’on vient de faire pour redescendre à Mendoza, on a finalement plus envie de bouger autant. A notre grand regret !!
On décide donc de partir un peu plus au nord de Valparaiso, vers Vicuna à 7h de bus (au lieu de 24h!!)
A peine arrivés à la gare routière que le sol se met à trembler, pas longtemps mais suffisamment pour voir notre voisin nous regarder et sourire car le Chili est un des pays où il y a le plus de tremblements de terre et celui-ci est tout petit mais quand même, ça fait bizarre….
A Vicuna il ne pleut que 5 jours par an. Or le jour de notre arrivée il a plu toute la journée quand je vous dis qu’on a la poisse…
La vallée d’Elquy est très réputée pour observer les étoiles et compte nombreux observatoires. On la surnomme « la route des étoiles », car la vallée a quasiment 300 jours sans nuages dans l’année !! Ce soir on décide donc d’aller voir d’un peu plus prêt les étoiles (mince je suis entrain de copier emile du groupe gold… désolé…). Après un petite verre de vin de bienvenue, ils nous projettent une vidéo en 3D sur l’univers et la voie lactée, pour nous mettre en contexte. Puis, on s’équipe d’une couverture et on part au milieu des vignes observer les étoiles avec les commentaires d’un jeune passionné d’astronomie. On aura même le droit à une petite soupe pour nous réchauffer. Magnifique de voir Saturne et la lune d’aussi prêt ! On arrivera à faire un rapide cliché sur notre mobile via le télescope.
On passera 4 jours dans ce village où on profitera pour se reposer tout en faisant quelques randos, footing et balades en vtt.
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Il faut dire que l’endroit où on dort se prête tout particulièrement au repos et à la détente. Chez Rita, une gentille mamie aux petits soins avec nous. On s’y sent comme à la maison !
Lors de notre balade en vtt dans la vallée, on en profitera pour faire quelques haltes pour déguster les produits locaux et manger dans un restaurant dont la cuisine est élaboré dans des fours solaires !
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On visitera une « Pisquera » où se fabrique le fameux Pisco, que l’on a dégusté pour la 1ère fois au Pérou. Le pisco se fait uniquement à base de Muscat. Puis il est distillé, tout comme le cognac !
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Et on fera un petit tour par la ville de « Pisco », où la plupart des vignobles sont recouverts de tissus qui permettent de récupérer l’humidité de l’air. Pour dire à quel point il fait sec là-bas ! D’ailleurs les pieds de vignes sont beaucoup plus hauts que chez nous, ils font entre 1m50 et 2m, pour ne pas être trop proche du sol chaud. Ce qui est également pratique pour la récolte qui se fait uniquement à la main !
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Retour à la capitale …
On passera notre dernier jour au Chili, à Santiago, puisque c’est de là qu’on prend notre vol pour l’ile de Pâques. On dormira dans une guest house pas trop loin de l’aéroport, pour le côté pratique. Quelle belle surprise ! Alguita, nous accueillera vers 7h du mat, avec un grand sourire et un bon petit déj. On découvrira rapidement qu’elle est Colombienne, installée au Chili avec Willy son compagnon depuis 5 ans. Ils sont tous les 2 adorables et nous donnent pleins de bon conseils pour profiter de Santiago en une seule journée.
En réservant notre 1ère nuit à Papeete, on se rend compte par hasard, qu’on passe une nuit sur l’ile de Pâques, le lendemain ! Nous qui pensions y être pour une journée. Un petit coup de speed vers minuit, car on décolle le lendemain à 8h et les hébergements ne sont pas très nombreux sur l’ile, et supers chers ! On trouvera finalement une chambre, hors budget ! Mais à partir de maintenant et pour les 3 prochaines semaines, on sait que notre budget habituel sera largement dépassé. On essaiera de faire au moins pire ! En même temps, ça serait dommage de ne pas profiter pleinement de cette destination qu’est la Polynésie. Hors « tour du monde », on aurait jamais pu s’y rendre je pense. Donc profitons-en !
Wili nous déposera à l’aéroport. En nous quittant, il nous offre une bouteille de vin chilien et deux drapeaux, pour pouvoir fêter une future victoire du Chili sur l’Allemagne au foot l’après-midi même ?! Vraiment sympa ! Surtout qu’en période d’élection, l’alcool est interdit au Chili 24h avant les élections et ce jusqu’à la fermeture des bureaux de vote. Incroyable cette règle qui apparemment s’applique largement dans toute l’amérique du sud !On aura donc le droit à un dernier petit verre de vin à l’ile de Pâques !
On termine l’Amérique du sud avec des gens qui ont le cœur sur la main. On se fait un dernier « embraso » (j’ai kiffé ce geste qu’on a eu au brésil et surtout en argentine). Et maintenant direction l’ile de Pâques et ses fameuses statues « MOAIS » …
Pour manger
Restaurant Solaire
Pour se déplacer
Location de vélo chez un couple franco chilien, « Elki Magic » pour faire la vallée d’Elqui.
Valparaiso (Valpo pour les intimes) est devenue un lieu incontournable du street art. Initialement, car la topographie de la ville s’y prête particulièrement bien ! Et oui, elle est construite sur plus de 40 collines, ce qui permet aux graffitis d’être vus de plusieurs points (miradors, escaliers…) dans la ville. D’où l’attrait des graffeurs du monde entier.
Il faut bien dissocier les « tags », faits à l’arrache et les fresques murales qui sont considérées comme de vraies oeuvres d’art.
Le quartier du « Cerro Concepcion » sur les hauteurs de Valparaiso où se trouve notre hostel, est particulièrement coloré !
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Les hôtels et restos sont en tôle de toutes les couleurs. Et les murs sont recouverts de graffitis qui rendent la ville très sympathiques et vivante !
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Les tôles ont été récupérées à l’époque par les habitants sur les conteneurs des bateaux. Car Valparaiso est avant tout un grand port, qui réceptionne toutes les marchandises du monde entier.
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On s’inscrit à un graffiti tour dès notre arrivée. Notre guide est un graffeur New yorkais, qui nous fait découvrir des lieux que nous n’aurions pas trouvés seuls.
C’est une visite de la ville qui se déroule sur 2h. On prend même un des 15 ascenseurs (funiculaires) d’époque pour monter sur une des collines qui domine la ville.
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La ville compte une quinzaine de quartiers. Le bas de la ville est occupée par les commerces et le haut par les habitants. Du coup, les escaliers sont également un bon terrain de jeu pour les graffeurs !
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Certains graffitis sont juste incroyables et sont de réels fresques murales. Celle-ci par exemple a été réalisé par un artiste nommé « INTI », qui veut dire soleil en queshua. Il vit entre le Chili et la France (saint Etienne!!!). Ses œuvres sont un mélange de tradition inca, de cosmologie et de musique. Le crew (bande) de « Inti » a mis une semaine à réaliser cette œuvre à l’horizontal !
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Pour ceux que ça intéressent, une petite vidéo le montrant à l’œuvre en France :
Ici il est largement toléré, même si sur le papier il reste illégal. Le graffeur demande juste au propriétaire de la maison ou du bâtiment son accord… cet art attire de nombreux touristes et en fait une vraie attraction culturelle…Les autorités l’ont bien compris…
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La ville est belle, mais hélas la météo est bof. Alors qu’en France c’est la canicule, nous on a le droit à la pluie non stop ! Dommage !
Heureusement, la cuisine chilienne est une bonne surprise. car après avoir testé 2 restos, on se régale toujours autant, et le vin est excellent, ça fait plaisir ! Bref, on passera 3 jours sympas, même si je suis un peu déçue de partir, car j’aurai voulu un peu plus explorer les coins et recoins de cette ville. L’envie de se rapprocher de la nature démange fortement Christian, on verra si notre prochaine destination lui donnera raison !
Pour dormir
Hôtel « acuarela« . Très belle vue…un peu de marche pour y accéder mais la vue et le quartier « Cerro Alegre » valent la peine !
Pour le street art
Opter pour le « Free Tour Valparaiso » dès le début du séjour. Ca permet d’accéder à certaines rues, arrières cour à explorer par la suite.
On prendra le 1er bus en partance pour Mendoza à 14h30. Les trajets de jour sont toujours plus longs, et malheureusement, il n’y avait pas grand chose à voir sur le chemin.
Heureusement, pour divertir ses passagers la compagnie organise un loto ! Après nous avoir distribué des petits bouts de papier qui feront office de carton et un bâton pour faire les trous, le steward annonce les n° au micro. Le 1er qui termine gagne une bouteille de vin blanc…hélas ce ne sera pas nous !!
On arrive à Mendoza à 10h du matin. On nous annonce que la frontière est également fermée depuis le matin même ! décidément, le Chili ne veut pas de nous ?! Ou l’Argentine ne veut pas nous laisser partir ?!
On restera à Mendoza 3 jours. C’est une grande ville sympa, qui compte de nombreux parcs, des avenues pleines de magasins et surtout des bars et restos branchés. A mi-chemin entre Soho et Barcelone, on est bluffés ! Le commerce du vin argentin produit dans la région a certainement une influence sur cette ville et ses habitants qui donnent l’impression d’être un peu plus à l’aise.
Le temps est toujours aussi beau et c’est frustrant de s’entendre dire que le col est fermé à 300 kms pour des raisons climatiques (le fameux Zonda). On passera donc 3 jours au « petit hotel » où on fera de bien belles rencontres. Certaines atypiques :
Fernando le mec de l’accueil, très curieux de la France et du Français, étudiant en œnologie, parait bien déterminé à se faire une petite expérience dans le Bordelais.
Un couple de retraités très dynamiques, s’intéressent à notre périple en argentine. Le lendemain au petit déj, la femme nous demande si elle peut nous chanter une chanson, comme ça elle avait juste envie !! Mais quelle chanson ! Quelle émotion qu’elle nous a transmis. Elle ne m’a pas quitté des yeux, sa chanson évoquait la famille, la relation mère-fille, un de ces moments insolites. J’ai versé ma larme car cette femme m’a émue. Elle a chanté pour nous, sans retenue, pourquoi nous ? On ne le saura jamais !
Sur la route des vins…
La journée commençait bien. On décide de se faire une dégustation chez un vigneron de cette région viticole tant réputée. On choisira de partir en bus et on optera pou un tout petit domaine inconnu mais recommandé par nos amis allemands. « Carmelo Patti », le vigneron compte 10 livres énormes remplis de commentaires laissés par des visiteurs du monde entier venus uniquement par le biais du bouche à oreille. Trop fort ! Sa façon de raconter le vin, les anecdotes qui y sont liés en font son point fort. Un personnage !
Il nous fera d’ailleurs découvrir le « tire-bouchon bi-lame », particulièrement pratique pour les vieux crus, car il évite aux vieux bouchons de s’effriter !
Son vin n’est selon nous pas exceptionnel. D’ailleurs il me prendra de court en me demandant devant tout le monde ce que j’en pensai. Je ne pouvais pas mentir, j’ai donc dit que ce n’était pas mon préféré ! Il a tout de suite rebondit en expliquant que les français avaient un palais plus habitué à des vins vieillis, plus complexes. Il a certainement raison ! Même si on est pas experts, le fait d’être français te donne un peu de crédit dans ce genre de situation.
C’est d’ailleurs l’occasion d ‘évoquer notre réputation à l’étranger. Elle est très bonne ! Partout où on passe, on a une côte incroyable. Que ce soit au niveau de la gastronomie, du vin, mais surtout de notre histoire. Les latinos sont admiratifs et envieux de notre passé, de la richesse de notre culture. Ils se considèrent comme un pays nouveau puisqu’ils n’ont que 300 ans d’histoire derrière eux.
Leur histoire plutôt obscure démarra à l’arrivée des conquistadores. Que tous les espagnols que nous connaissons ne nous en veuillent pas, car nous n’y pouvons rien ! Et les colons français n’ont pas fait mieux ! Mais ce que les espagnols ont fait en Amérique latine n’est pas tout beau tout rose comme on a bien voulu nous faire croire à l’école !
Car en fait ils ont éradiqué toutes les populations sur place pour pouvoir exploiter tout ce qui était exploitable, incluant les incas !
Et oui l’Amérique n’était pas une terre vierge en friche, loin de là ! Avant Christophe Colomb, il y avait du monde ici.
Revenons à Mendoza et au vin argentin. Les vignes ont initialement été planté à l’époque des espagnols pour pouvoir remplir le calice. Et oui c’était le vin de la messe ! Mais finalement il aura conquis un public plus large.
Après notre dégustation on trace au village le plus proche « Lujan de Cuyo » pour y déguster quelques spécialités locales. Quelle déception ce village ! Il n’y a rien à u faire. Heureusement, après avoir demandé conseils à une dame du coin. Elle nous accompagnera à l’hôtel « artisticos patricios » qui a apparemment un resto pas trop mal. Elle rentrera même dans le resto pour demander au cuisto qu’il s’occupe bien de nous. Elle nous quittera avec un bisou et un « embraso ».
Ca ne s’arrêtera pas là. Le serveur, un papi d’environ 70 ans qui s’avère être le patron, nous mettra aux petits oignons. Et pour finir, nous proposera de nous déposer sur son chemin pour faire des photos de l’Aconcagua » (plus haut sommet d’Amérique latine – 6962m), avec au 1er plan, les pieds de vignes. Il nous promènera durant 1/2h dans des coins inaccessibles en bus pour qu’on puisse faire une bonne photo.
Décidément, pour notre dernière journée en argentine, on aura le droit à un concentré de ces qualités qui caractérisent bien les argentins : disponibilité, générosité, gentillesse…la classe quoi !
Passage de la frontière chilienne
On a évité au maximum de prendre l’avion pour passer au Chili, car la route qui traverse la Cordillère est réputée pour être magnifique. J’avoue qu’on restera un peu sur notre fin. C’est peut-être la route entre Purmamarca et les Salinas qui aura mis la barre trop haute. Même si les fameux 25….virages de la descente côté chilien étaient quand même impressionnants !
Les chiliens sont hyper exigeants. Chaque bus est vidé et tous les chargements sont méticuleusement auscultés. Aucune denrée crue ne doit passer la frontière pour éviter les maladies.
Lors de la montée, nous croisons de nombreux camions, bloqués là depuis 3 ou 4 jours. On arrivera à Santiago du Chili vers 21h.
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Un trafic de dingue, ne nous donne pas du tout envie d’y rester. On trouve un hôtel pas terrible et pourtant cher pour y passer la nuit. On s’y attarde pas et dès le lendemain, on décide de prendre la direction de Valparaiso, situé à 1h30 de bus.
Pour dormir
« hôtel petit« . L’équipe de jeunes est super sympa et il est bien placé.
Pour boire un verre
Dans la rue de la soif : « Avenidad Aristides Villanueva ».
Finalement on ne restera pas sur Cordoba, on partira directement sur San Carlos de la Paz, car on ne voulait pas se retrouver dans une grande ville. Cordoba étant la 2ème ville après Buenos Aires.
Hélas, pas grand-chose à y faire ! On décidera donc de nous rendre dans le nord de l’argentine, dans la région de Salta, qui a beaucoup la côte auprès des voyageurs et qui nous rapprocherait du désert d’Atacama.
On hésitait à nous rendre à Salta, car on pensait que ça ressemblerait au Sud Lipez que nous avons déjà fait en Bolivie. On voulait plus de dépaysement.
Direction Salta…
A peine arrivés, à Salta, on se rend vite compte que ce qui est joli ce sont les environs de Salta et les fameuses « Quebrada » (gorges). Avec en arrière plan, les cimes enneigées de la Cordillère des Andes. C’est surprenant de voir comment dans un paysage si aride, les rares pluies diluviennes sculptent les montagnes, qui sont finalement très fragiles !
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Comme d’habitude, même au fin fond de l’Argentine, on a le droit à notre bonne vieille R12 qu’on se sera amusé à voir tout au long de notre périple Argentin ! Et oui, il faut savoir qu’ici, les contrôles techniques ne sont pas obligatoires…Les vieilles bagnoles sont donc présentes à tous les coins de rue !
Comme dab, après avoir mené notre petite enquête auprès des locaux, on se fera un restaurant typique argentin : le Dona Salta ! Ici les serveurs (ventripotents tel Sergent Garcia !!) sont en tenu de « gaucho » (cowboy argentins !). Au menu : empanadas cuits au feu de bois (les meilleurs qu’on ait mangé depuis le début de notre séjour), suivis par un « ojo de bife jugoso » (faux-filet saignant), le tout arrosé par un petit malbec local ! Elle est pas belle la vie !!
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Les jolies églises colorées sont toujours aussi présentes
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Dès le lendemain, on s’inscrit à une excursion pour faire la « Quebrada de la Conchas ». Un magnifique paysage de western.
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D’ailleurs, un petit clin d’œil à ceux qui ont vu « les nouveaux sauvages », la scène sur le pont, avec les deux tarés en voiture y a été tournée !
Cafayate
Nous terminons par le village de Cafayate, très joli pueblo connu pour son vin, qui a une des vignes les plus hautes du monde. On y fera une dégustation de vin, dont le fameux « Torrontes », dans une des plus anciennes bodegas.
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On aura même gouté à une des spécialités du village : une glace au malbec, cépage très répandu ici, importé par les français, original non ?!
Le lendemain, on partira pour le petit village « Purmamarca » situé près de la frontière chilienne (300kms environ). On sera agréablement surpris à la découverte de ce village niché au creux des montagnes colorées. Ici, c’est ambiance western.
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On se croirait plus en Bolivie qu’en Argentine. On a l’impression d’avoir changé de pays. Les paysages de montagne colorés, des gens typés amérindiens et la cuisine…tout est différent ! Les prix aussi sont beaucoup plus abordables. On trouve des restos moitié moins chers (80 pesos soit 5€) avec concert live pendant le diner.
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Notre randonnée au travers des montagnes colorées est juste magnifique. On a l’impression d’être à l’intérieur d’une peinture tellement les différentes couleurs resplendissent avec le soleil.
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On y fera quelques petits footings, malgré les 2200m d’altitude, tellement le lieu est incroyable.
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Au coucher du soleil, on se fera plaisir sur la crête face au village. De là haut, on a une vue inoubliable sur cette palette de couleurs.
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Le panorama est impressionnant !
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Retrouvailles…
Incroyable surprise au petit déjeuner lorsqu’on retrouve nos amis allemands rencontrés 3 semaines plus tôt à Bariloche, en Patagonie (à 4000kms d’ici !), avec qui on a avait fait la rando du refuge Frey. On est tous les 4 surpris par cette improbable rencontre. Etre dans ce village paumé de 700 habitants, être voisin de chambre dans le même hôtel ! C’est cool car avec juste leur nom, on n’avait pas réussi à se retrouver sur fb. Voilà chose faite !
Très content de se revoir, on va peut-être se retrouver au chili, car nous avons la même idée de rejoindre le désert d’Atacama dans les prochains jours.
Le Chili ne veut pas de nous ?!
On restera plus longtemps que prévu dans ce village. D’une part, parce qu’on s’y sent bien, et d’autre part parce que le « paso de Jama », le passage de la frontière entre l’argentine et le chili, est fermé jusqu’à nouvel ordre à cause des conditions climatiques (2m de neige), alors que nous, à 300kms, on a un gros ciel bleu et plus de 25 degrés ! On y comprend rien !
Il nous faut trouver un plan B. Peut-être passer par la Bolivie : 5h de bus + une nuit de train + 7h de bus… au lieu de 8h de Purmamarca, ggggrrrrrhhhh !
Salinas grandes
On en profitera pour aller visiter les Salinas Grandes qui se trouvent à 1h de Purmamarca. Rien que le trajet, on s’en prend pleins les yeux. Une route sinueuse serpente à travers les montagnes sculptées par les pluies diluviennes.
Après avoir atteint le col qui se trouve à 4170m d’altitude, on découvre au loin un désert de sel.
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Pour être franc, après le salar d’Uyuni, c’est quand même moins impressionnant. On fait bien sûre quelques photos, c’est joli, mais la magie n’opère pas !
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C’est surtout le trajet pour nous y rendre qui nous aura marqué.
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Au retour, on se pose pas mal de questions sur la suite du périple, car après des va-et-vient quotidiens entre la gendarmerie, l’office de tourisme et le terminal de bus, personne ne se veut se prononcer et on sent bien qu’en étant dans un village paumé on a peu de solutions. On décide donc de partir pour la ville la plus proche, Jujuy, où on aura peut-être plus de possibilités.
Arrivés à Jujuy, on va être fixé sur notre prochaine étape…roulement de tambours…on nous confirme que la frontière en argentine est bien fermée et qu’en Bolivie c’est le flou total, car elle semble également fermée ! On est malheureusement obligés de redescendre vers le sud pour passer la frontière à 1200kms de là, au niveau de Mendoza, qui pour l’instant est ouverte.
Pour se balader
Le tour organisé à Cafayate, de Salta.
La rando au-dessus du village de Purmamarca « paseo de los colorados« . A faire si possible au lever du jour, la lumière y est incroyable.
Pour le coucher du soleil, il faut monter sur la crête face au village, de l’autre côté de la route nationale.