Shangri la, un pied au Tibet

L’intérêt principal est sa vieille ville, située à 3300m d’altitude et à 100kms de la frontière Tibétaine. 65% des habitants sont d’origine Tibétaine. L’architecture est effectivement différente de ce qu’on a vu jusqu’à présent.

DSC_2177
IMG_4309
IMG_4310
IMG_4312
IMG_4314
IMG_4327
IMG_4328
IMG_4338
sdr
sdr
previous arrowprevious arrow
next arrownext arrow
Shadow

Renzo apprend par internet que les dégâts causés par Irma sur son ile sont énormes. Il risque donc d’écourter son voyage pour rentrer à St Martin.

Liu, avec qui on avait sympathisé au trek des gorges du Tigre, nous prend sous son aile pour nous mener à son hôtel. On décide tous les 4 de fêter la fin du trek dans un restaurant Tibétain.

Xsenia, une jeune russe rencontrée à l’hôtel de Tina se joint à nous. On choisira de partager un hot pot à base de Yak, une des spécialités Tibétaine accompagnée de dumplings, petits chaussons cuits à la vapeur. Le tout accompagné d’un petit vin « des missionnaires français », pas trop mal !

[one_half padding= »0 1px 0 0″][/one_half][one_half_last padding= »0 0 0 1px »][/one_half_last]

L’ambiance est festive….Liu est super motivé pour trinquer et il enchaine les verres cul-sec. On commence à sentir l’effet de l’alcool, car à la fatigue de la rando s’ajoute l’altitude. Et quand Renzo commande une bouteille d’alcool de riz, on se dit que ça va être dur !

dav
sdr
previous arrowprevious arrow
next arrownext arrow
Shadow

On enchaine les fous rire…on sera les derniers à quitter le resto. On ne s’était pas rendu  compte qu’ils avaient déjà commencé à faire le ménage !

mde
mde
mde
bmd
dav
mde
previous arrowprevious arrow
next arrownext arrow
Shadow

Lendemain difficile..

Sandrine se réveille avec le fameux mal des montagnes…L’altitude et l’alcool ne sont pas trop compatibles. Notre planning est un peu chamboulé ! Renzo, quant à lui est très touché par les évènements qui se sont passés à St Martin. L’ouragan Irma est le plus important de toute l’histoire. Le vent a soufflé à plus de 300 kms. C’est fou !

Visite du monastère Sumtseling

dav
IMG_4325
burst
dav
sdr
dav
dav
previous arrowprevious arrow
next arrownext arrow
Shadow

Après quelques heures de repos, on part au monastère. Beaucoup plus beau de l’extérieur.

dav
dav
dav
previous arrowprevious arrow
next arrownext arrow
Shadow

Le plus sympa à visiter finalement est le temple de la vieille ville qui a la roue à prière la plus grande du monde. Il faut 10 personnes pour pouvoir la faire tourner

Le spectacle de nuit est splendide.

Le temple et jardin sont illuminés de différentes couleurs. Les chinois sont vraiment très doués pour éclairer leurs monuments. Parfois, c’est too much, mais là c’était vraiment fait avec gout. ON reste scotché devant ce temple de mille couleurs !

dav
dav
mde
dav
mde
dav
mde
previous arrowprevious arrow
next arrownext arrow
Shadow

Liu découvre la cuisine méditerranéenne

A 26 ans, Liu ne connait que la cuisine chinoise. Donc le soir on lui fait découvrir la cuisine méditerranéenne, à base de houmous, brochettes de viandes libanaises, salade avec vinaigrette (non cuite !! c’est une 1ère pour lui !). On s’amuse voir qu’il mangera tout …sauf les frites !

Pour notre part, on se régale de déguster ces saveurs qu’on aime tant !

On se dira au revoir le soir, car le lendemain, il prendra direction du nord pour faire une trek dans le yubeng. On gardera contact via we chat, qu’on utilise quotidiennement ici ! et via facebook, car il fait partie des rares chinois à être sur fb qu’il utilise grâce à un VPN (petite astuce informatique pour contourner la censure..)

On a super bien accroché avec lui…un super mec !!

La jeune génération à l’image de Liu, évolue très vite grâce à internet. Et les mentalités également. Liu aime parler en anglais et échanger avec les étrangers. Il adore la rando contrairement aux chinois qui détestent en général marcher. Ceci s’explique certainement en partie par le fait que marcher est signe de pauvreté. Or les chinois sont dans une période, où afficher sa richesse est très valorisant ! Par exemple, au restaurant on observe régulièrement le surplus de nourriture laissé après les repas. Ils aiment en commander des tonnes pour montrer qu’ils ont les moyens, mais ne finissent pas les plats !

IMG_4329
dav
sdr
sdr
sdr
previous arrowprevious arrow
next arrownext arrow
Shadow

Galère en scooter

Aujourd’hui on décide de louer chacun un scooter électrique pour se balader dans les environs de Shangri la, et plus particulièrement pour aller aux grass lands voir les yaks.

Hélas, après 1h de route, on se perd ! Le chemin, que nous avait indiqué le mec de l’hôtel n’était pas le bon. On se retrouve à faire 25kms au bord d’une voie rapide,avec des camions et bus qui nous frôlent…vraiment pas agréables !

Etant donné que ce sont des scooters électriques et qu’on a conduit à fond tout du long, car on aimait pas la route…celui de Renzo commence à donner des signes de fatigue… Or on est à 20kms de Shangri la ! On décide d’échanger de pilotes car étant plus léger, on se dit que ça limitera un peu la consommation.

Au début, je m’accroche au bras de Renzo. Mais après 10mns je n’ai plus la force de tenir. L’aventure commence !

Il nous reste 17kms et on se dit que ça ne va pas être simple !

A un moment donné, je me prends un câble dans les roues. Ca nous donne l’idée de tracter le scooter en panne. C’était une bonne idée ! Sauf que, après 3kms le scooter de Renzo, n’a plus de batterie non plus ! L’aventure, c’est l’aventure…on se marre devant cette balade folklorique qui tourne au cauchemar.

La seule solution, c’est que sandrine, retourne seule à l’hôtel pour prévenir le patron de venir nous chercher, si elle y arrive …

Après 1h d’attente, elle est de retour en petit van après quelques péripéties…

On met tout ce petit monde dans le van, le patron garde le sourire comme toujours. On rentre à l’hôtel, il est 16h, on a rien dans le ventre depuis ce matin…

On a finalement pas vu grand-chose, mais on s’est bien marré ! On en rigole encore …

A 17h30 on se quitte avec Renzo pour mieux se retrouver le lendemain à Kunming. Lui prendra l’avion et nous, un bus de nuit !

Bus de nuit…ça faisait longtemps !

Pas facile de dormir dans ces couchettes, surtout à l’étage où on se trouve.

On est ballotés à chaque virage. On est les seuls touristes. Les regards amusés des chinois qui s’étonnent de nous voir là, est toujours marrant à voir. La nuit sera longue. On arrivera à Kunming fatigués, mais ce n’est pas fini ! ON enchaine un bus de ville qui nous amène dans une autre station de bus à 25kms, où on a prévu de retrouver Renzo pour descendre dans les rizières de yuanyang, situées à 6h au sud de Kunming. On retrouve bien Renzo comme prévu, mais hélas n’ayant pas son passeport, on a pas pu prendre son billet comme prévu. Il prendra le prochain bus et fera la route seule. On a juste le temps de se croiser et de se fixer un point de rdv, n’ayant pas de téléphone !

Le trajet est interminable…on ne s’arrêtera qu’une fois pour aller aux toilettes. Plus on descend vers le sud, plus les degrés sur le thermomètre augmentent…pas de clim !

On arrivera à 16h. On enchainera à nouveau un petit bus local, pour un dernier parcours plutôt chaotique !! 1000m de dénivelé sur une route officiellement fermée pour travaux, complètement défoncée. La cerise sur le gâteau, il pleut fort !

Finalement, on arrivera à 17h au village de Xinjie, soit 24h après être parti de Shangri la…on est morts !! On prend le 1er hôtel qu’on voit. Son prix est dérisoire, 7€50 la nuit !

On retrouvera Renzo le lendemain matin.

Dès le lendemain, on se réveille dans la grisaille et après avoir fait un rapide tour au marché, on déménage pour Duoyishu, village situé au milieu des rizières.

5 réponses à “Shangri la, un pied au Tibet”

  1. Did dit :

    Ce jeune et sympathique chinois est à l’aise dans ce monde moderne comme un poisson dans l’eau. C’est normal, c’est un Liu jaune.

  2. Did dit :

    Si ce jeune et sympathique chinois aime autant la randonnée, c’est qu’il a un atout que vous ne connaissez pas : Il a des bottes de 7 Liu.

  3. Did dit :

    Avec tous ces repas en compagnie de vos acolytes, j’espère que vous avez pu placer la mythique question : » Alors, on mange chez toi ou chinois? »

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *